----------------------------------- sanji Thu Apr 23, 2009 8:40 am Michelin Guide 2008 - Tokyo ----------------------------------- A fresh news from AP : TOKYO: It's official. Tokyo has unseated Paris as the world's culinary capital. That's according to Michelin Guides, the French bible of gastronomy, which announced a Tokyo edition Monday — its first outside Europe and the United States. Michelin's Tokyo guide awarded 191 stars to 150 restaurants in the Japanese capital, the most number of stars awarded in any city. Previously, Paris had the most stars, at 65. Eight restaurants in Tokyo, including two sushi eateries, received Michelin's highest three-star rating. But Paris can still claim to have the most top-rated restaurants, with 10. Michelin also crowned 82-year-old Jiro Ono of Sukiyabashi Jiro sushi restaurant in central Tokyo the world's oldest three-star chef. "Tokyo is a shining star in the world of cuisine," Michelin Guides Director Jean-Luc Naret said at a press conference in the capital, after announcing the picks to gasps from hundreds of Japanese reporters gathered there. He declared Tokyo "the world leader in gourmet dining." Clutching his Michelin plaque as he mixed with other chefs at a cocktail party later Monday, Ono said he was stunned by his three-star rating. "I never dreamed this would happen. I've just always tried to make good sushi using the freshest fish," Ono said. "But with global warming, our catch is going down. From now on, I will make the best of what resources we have left," he added. A team of three undercover European and two Japanese inspectors spent a year and a half visiting 1,500 of Tokyo's estimated 160,000 restaurants to decide on the ratings, according to Michelin. The famed guidebook series rates establishments on excellence in cooking, service, decor and upkeep. There were so many good restaurants that all entries in Michelin's Tokyo edition have at least one star, a first for any city, Naret said. Five of the eight awarded top honors served Japanese cuisine, while three served French. In another first, two restaurants received top ratings despite getting rapped for their service, which the guidebook rates separately. Sukiyabashi Jiro and Sushi Mizutani were awarded three stars even though their "Category of Comfort" rating was just 1 out of a scale of 5. Even the top sushi chefs here tend to serve their fare in small, starkly decorated eateries with minimal table service. "That doesn't mean the cuisine is anything less than first rate," said Taku Suzuki, spokesman for Michelin in Japan. On top of formal Japanese "kaiseki" cuisine, the guide includes shops specializing in puffer fish, deep-fried tempura, grilled eel, teppanyaki-style barbecue and soba noodles. The entries in Michelin's Tokyo edition appeared to have eased local skepticism that the French can be the best judge of Japan's culinary traditions. "The French do not understand anything about sushi ... how can they judge us?" Yoshikazu Ono had told The Associated Press in March when the Tokyo guide was announced. Ono, a chef at Sukiyabashi Jiro and son of Jiro Ono, beamed at his father's side at Monday's party. Toru Okuda, who won three stars for his modern Japanese restaurant, Koju, said it was about time the world recognized Tokyo's culinary brilliance. "Tokyo is delicious, whatever you eat, wherever you eat," Okuda said. "I wonder why Michelin didn't come here earlier," he said. The first Michelin guide was published in 1900 as a handbook for French motorists. Guides to 23 countries are published by the Clermont-Ferrand-based tire company of the same name. Michelin will announce a guide to a second Asian city next year, according to Naret. source : http://www.iht.com/articles/ap/2007/11/19/asia/AS-GEN-Japan-Michelin-Guide.php Et la nouvelle en français, d'une différente source (AFP) : Tokyo est devenue lundi la ville la plus "étoilée" du monde par le guide Michelin qui, pour sa première incursion hors du monde occidental, a fait pleuvoir sur les restaurants de la capitale japonaise le nombre record de 191 "macarons", deux fois plus qu'à Paris. (Publicité) Pour la première fois des 108 ans d'histoire du fameux guide français, la totalité des 150 établissements sélectionnés ont reçu au moins une étoile, un hommage à la "cuisine hors pair" du Japon, selon Michelin. Huit restaurants --cinq de cuisine japonaise et trois de cuisine française-- ont reçu la distinction suprême des trois étoiles, qui honore un établissement censé valoir à lui seul le voyage. Vingt-cinq autres restaurants se sont vus attribuer deux "macarons", et les 117 restants un seul. La cuisine japonaise représente 60% de la sélection. Parmi les 59 restaurants "étrangers" (dont la plupart sont tenus par des chefs japonais), on en dénombre 44 de cuisine française, huit de cuisine italienne, cinq de cuisine chinoise et deux de cuisine espagnole. "Tokyo devient la ville de la haute gastronomie mondiale, la ville la plus étoilée au monde", s'est félicité lors d'une conférence de presse le directeur des Guides Michelin, Jean-Luc Naret. "C'est grâce à la qualité si incomparable des produits utilisés, aux techniques de cuisson employées, à cet héritage et à ces traditions culinaires transmis de génération en génération et qui continuent de se développer grâce au talent des chefs, que le guide Michelin Tokyo offre une sélection de restaurants tous étoilés", a-t-il ajouté. Les 191 "macarons" de Tokyo représentent près du double de ceux distribués aux restaurants de Paris (97) et plus du triple de New York (54). Parmi les "triples étoilés" figurent les restaurants de cuisine traditionnelle nippone "Hamadaya", "Kanda" et "Koju", ainsi que les maisons de sushis "Sukiyabashi Jiro" et "Sushi Mizutani". D'autres étoiles honorent la haute cuisine "kaiseki", les nouilles de sarrasin "soba", les grillades "teppanyaki", les sushis, tempuras ou encore le "fugu", un poisson aux entrailles empoisonnées que seuls les chefs spécialement licenciés sont autorisés à manipuler. "L'Osier", du chef Bruno Ménard, et un autre grand restaurant français, "Quintessence", obtiennent également les trois macarons. "Je serai viré si je n'obtiens pas les trois étoiles", avait déclaré à la presse Yuichiro Watanabe, chef du restaurant "Joël Robuchon", situé dans une imitation de château Renaissance du quartier d'Ebisu. Au moins pour cette année, sa carrière est sauvée. "Beige", enseigne-phare du chef français Alain Ducasse à Tokyo, créé la surprise en n'obtenant qu'une étoile. M. Naret a en outre raconté qu'un des restaurants de cuisine française les plus connus de la ville, qu'il a refusé de nommer, était absent du guide, les inspecteurs n'ayant rien trouvé d'extraordinaire dans leur assiette. "Nous ne faisons pas ce guide pour donner une Légion d'honneur à un chef. Nous faisons ce guide pour plaire à nos lecteurs", a expliqué M. Naret. Publié en japonais et en anglais, le guide sera mis en vente mercredi soir. Sa parution, très attendue dans un pays où la bonne chère fait quasiment figure de religion, a été précédée de vifs débats entre chefs, critiques gastronomiques et bloggeurs, certains affirmant d'emblée qu'un guide étranger serait incapable de bien juger la cuisine japonaise. Le "guide rouge" n'est pas rancunier, puisqu'un des chefs qui s'était le plus vertement répandu en critiques contre le guide, Yoshikazu Ono, voit son restaurant de sushis "Sukiyabashi Jiro" décrocher les trois étoiles. Pour affirmer encore plus sa "japonitude", le "guide rouge" sera béni mercredi lors d'une cérémonie shintoïste dans un sanctuaire dédié à Daikoku-sama, le dieu des affaires, dans le vieux quartier tokyoïte de Kanda. source : http://fr.news.yahoo.com/afp/20071119/tcu-japon-france-gastronomie-tourisme-ed-0b4785e_1.html Voir également [url=http://francoissimon.typepad.fr/simonsays/2007/11/tokyo-le-choc.html]cet article sur le blog de François Simon...